La transformation est au cœur de toutes les passions et dans tous les domaines de la vie depuis quelques temps.
Même si la majorité des consultations s’intéressent majoritairement aux problématiques affectives des personnes, avec des séparations difficiles a digérer et des relations de couples sclérosées et douloureuses par exemple, on en revient quand même généralement à cette nécessité.
Cette nécessité que je qualifierais de civilisationnelle impacte jusque dans l’intimité des individus, et pour cause, notre société est le tissu des milliers d’individualités que nous formons.
L’état d’ébullition et le point de non retour observables dans notre société est l’exacte réplique des besoins de métamorphose que nos individualités réclament à corps et à cris par l’expression des symptômes physiologiques et psychologiques (« nouvelles » maladies chroniques, dégénérescences neurologiques, intolérances et allergies diverses, troubles du comportement etc.), mais aussi par le déchirement des structures affectives personnelles.
Dans une optique de développement et de survie de l’espèce humaine, nous commençons à réaliser qu’il nous est nécessaire de modifier nos modes de vie, et que ces modifications vont nécessairement bouleverser jusqu'à nos cultures et nos mœurs les plus anciennes.
Les priorités environnementales et écologiques, la culminance de l’hyper-productivité industrielle et l’aliénation qui en résulte, la déshumanisation des gestes les plus élémentaires, se nourrir, se reproduire, se soigner…
La pollution des ressources air terre et eau, la raréfaction des poumons terrestres par la déforestation, tous ces symptômes d’un monde en souffrance suppliant la bienveillance, nous ramène à notre état intérieur, tout aussi bouleversé, spolié et usé, de la spiritualité la plus élémentaire à nos cellules, jusqu’au fondement même de la matière qui nous accueille, notre ADN.
Nous sentons , au désarroi de l’amour qui ne vient jamais comme nous le voudrions, a ces corps qui n’obéissent plus à nos désirs, à ces vies d’automates plus ou moins conscients, qui se lèvent le matin le cœur dans un étau pour accomplir des taches qui n’ont de sens que le suicide des enfants intérieurs, nos faux besoins ,nos fausses peurs.
Des frigos remplis et des yeux vides d’horizons et de liberté, mais pourtant le rêve fou, quelque part caché entre deux cotes, que nous pourrions guérir, aimer, parcourir le monde ou s’asseoir où on le voudrait.
Vivre en paix et en joie, juste à notre place sans n’être jamais asservis ni par nos peurs ni par celles des autres.
Ce rêve fou de transformation point à l’horizon de chaque consultation, quelle soient médicale, psychologique ou para-psychologique.
Nous sommes conçus pour la transformation, et pour que nos prisons deviennent des chrysalides, il nous faut nécessairement faire des choix.
Ces choix vous appartiennent, mais quoi de plus encourageant pour un être plongé dans la douleur de la métamorphose que d’observer le vol radieux de ceux qui ont déjà éclos et qui ont dépassé leur conditions de souffrances ?
Seule la résistance à la transformation créer la maladie et le chagrin. S’il y a souffrance, c’est qu’il y a résistance. Pire : résistance à la vie.
Entendez bien et comprenez en votre fort intérieur que chaque chose répond à la même loi :
Un bras tordu dans le mauvais sens provoque une douleur.
- Couper la douleur ne sert à rien, couper le bras ne sert à rien, nier la douleur non plus, en faire un vice non plus également… il n’y a qu'une seule et unique solution, placer son bras dans le bon sens. Tant qu’il souffre, c’est que la position est mauvaise.
Il n’y aucune différence (AUCUNE) entre les douleurs du monde, les douleurs du corps, les douleurs de l’âme et les douleurs du cœur.
Bienvenue en vous.
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